Les cinglés du VENTOUX par Jeff & Benoit,
Il y a quelques années, on m'aurait dit de monter le Mont Ventoux par les 3 côtés, j'aurais répondu qu'il faut être cinglé. Finalement rien d'exceptionnel, faire du vélo régulièrement et ne pas craindre les longues montées. Mon jour est décidé,ce sera le 1er août 2011, 1er jour de congé, en espérant de bonnes conditions météo avec un départ à 5 heures de Bédoin,ville refuge de certains bédoins chassés par Martel de Poitiers c'est ce qui se dit). Arrivés la veille, nous avons pris pied à terre dans un gîte que je vous recommande "chambre d'hôte de curnier" à 2 km de Bédoin, au pied du géant. Allez c'est parti, levé à 4heures (très peu dormi) lumière activée, je pars, mais je n'ai rien oublié ?, mais si le portable!!demi-tour pour le récupérer, maudit soit celui qui l'a inventé car on ne peut plus s'en passer. Je commence à monter, la sortie de St-Estéve est là pour vous dire "tout à gauche", puis j'ai aperçu des yeux rouges dans la pénombre à 50 cm du sol, ce ne sont pas des chats mais il paraît que ce sont des sangliers (un chasseur régional me le rapportera plus tard). Le jour se lève, à l'approche du Chalet Reynard et 20 minutes plus tard, 1er passage à 7h30 sans avoir vu une âme, pas mal 1h25 pour la première montée (5 ans auparavant j'avais mis 2heures, la veille nous avions fait une flèche). Une demi-heure pour descendre à Malaucéne et rebelotte. Je coince à l'approche du Mont-Serein, une ligne droite interminable, large et longue comme une piste d'atterrissage puis un arrêt s'oblige pour casser la croûte, comme dirait Alain, mais sans saucisson pour moi! 2ème passage à 9h45 et déjà plus de monde au sommet. Je pointe et descends sur Sault de suite, 1 heure pour descendre ça n'en fini plus! la route est mauvaise et les voitures me font ch..er. Je repars de Sault après un long arrêt. La montée est longue et pas assez de dénivelé à mon goût, mais je me fais doubler,preuve que les jambes commencent à en avoir assez. Le téléphone sonne. C'est Benoît qui part à ma rencontre il descend du Chalet Reynard après y être monté en voiture avec Sandrine. Il me rejoint à mi-distance de Sault et entame la dernière montée avec moi. Très vite, il me met 10, 20, 30 voir 50 mètres, Hep Hep Benoît ! doucement le plus difficle va venir !. Arrivée au chalet Reynard,pause souvenir, achat de coupe-vent à l'effigie du Mont-Ventoux, bien 3/4 d'heure d'arrêt. Nous repartons ensemble quelques instants seulement, car sa roue arrière deviendra de plus en plus petite et je ne reverrai Benoît qu'au sommet. Cette dernière montée est assez phénoménale, des centaines de cyclistes, essentiellement des étrangers qui viennent chercher leurs perfs. On voit de tout et surtout malheureusement des irrespectueux du sîte. Un cycliste hollandais qui se faisait ravitailler (pour une montée) par une voiture avec une bouteille d'eau puis il jette celle-ci après l'avoir bu. J'ai trouvé quelques ressources nécessaires, pour aller lui dire quelques mots en français sur son comportement qu'il a très bien compris.
Voilà les 3 montées sont réalisées, reste à faire la bycinglette (x6) avant la cinquantaine.
Pour l'U-C-G
, Benoit & Jeff. 

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